Pour que l’agriculteur cambriolé puisse rentrer chez lui !

Cher citoyen français,

Peut-être avez-vous entendu parler de cette histoire la semaine dernière…

Mais il est arrivé un nouveau rebondissement tout simplement ahurissant…

Nous sommes le vendredi 26 mars dernier, à Longré, en Charente, et la nuit est déjà tombée.

Longré est un petit village rural où vit Alexandre*, 35 ans, depuis quelques années. Alexandre est agriculteur et il loue cette petite maison dans le bourg où il vit avec sa petite fille de 3 ans...

Ce vendredi soir, celle-ci sent bien l'animation du week-end et, à 3 ans, elle fait des pieds et des mains pour ne pas aller au lit. On ne changera jamais les enfants !

Au terme de quelques heures de lutte, Alexandre parvient enfin à la coucher aux alentours de 22 heures.

Les journées d'Alexandre sont rudes, surtout en ce moment. À la ferme, ce sont les premiers grands travaux : semis, engrais, Alexandre passe sa journée dans le tracteur.

Donc ce soir-là, comme tous les soirs, il a besoin de dormir et de se reposer. Il se met enfin au lit, au chaud et il éteint la lumière.

Des bruits inquiétants…

Mais à peine a-t-il éteint sa lumière qu'Alexandre entend des bruits de coups.

Peut-être le vent qui cogne ? ou un chat dehors ? Les coups n'ont pas l'air d'être très forts et ils s'arrêtent.

Alexandre reste donc au lit, un peu tendu.

Après deux minutes de silence, les coups recommencent, plus forts, et à la porte arrière de la maison, cette fois.

Plus de place au doute, quelqu'un essaye de rentrer dans sa maison.

Alors que sa petite fille dort dans la chambre à côté, Alexandre sent l'adrénaline monter en lui.

Il bondit du lit, et attrape son fusil de chasse. En trombe, il sort de chez lui par la porte avant. Arrivé dehors, il tire un coup en l'air, toujours sans voir les auteurs des coups.

Alexandre pense à sa petite fille et remonte immédiatement dans sa chambre pour s'assurer que tout va bien. Elle n'a rien entendu, ouf.

Alexandre redescend donc les escaliers quatre à quatre et recharge. Il veut bien s'assurer que les cambrioleurs ont fui, d'autant que des ombres bougent autour de la maison.

Il vise donc la porte d'entrée et tire à nouveau, pour effrayer ceux qui seraient restés après le premier coup de feu.

Et là… des cris.

Un homme a été touché visiblement. Par la fenêtre, dans la nuit, Alexandre distingue à peine quelques ombres qui fuient.

Un père de famille expulsé de chez lui

Le lendemain matin, des gendarmes viennent arrêter Alexandre et le conduisent à la gendarmerie.

Les cambrioleurs étaient 4, originaires d'Europe de l'Est. Un des quatre hommes a bien été touché. Il est mort dans la nuit.

Pour le jeune père de famille, qui n'a pas dormi de la nuit, la journée s'annonce très longue.

La procureur de la république d'Angoulême entend sa version des faits.

Alexandre explique bien : c'était la nuit, il était seul chez lui avec sa petite fille, il a eu peur et a tiré pour faire fuir les 4 hommes.

Il a même appelé la gendarmerie pour les prévenir que quelqu'un tentait de rentrer chez lui.

Sa version des faits tient effectivement la route…

Mais le samedi dans la journée, la décision de la procureur tombe : Alexandre est mis en examen pour meurtre.

Il est tout simplement effondré, Alexandre se sent abandonné.

Pire, il apprend que, en plus de sa mise en examen, il est désormais sous le coup d'une interdiction de paraître à son domicile !

Oui, vous avez bien lu : ce jeune père de famille qui a tiré pour défendre sa maison n'a plus le droit de rentrer chez lui pour prendre quelques affaires.

Alexandre va donc devoir trouver une solution de logement pour lui et sa petite fille pour plusieurs mois.

Un contrôle judiciaire peut durer jusqu'à un an. Un an, chassé de chez lui car il a eu la mauvaise idée de défendre sa maison et sa petite fille.

Alexandre est ouvrier agricole. Il fait un travail noble mais ne roule pas sur l'or. Il n'a pas les moyens de payer des loyers à gauche, à droite.

Cette interdiction de domicile est tout simplement un coup de poignard porté par la Justice.

Ce serait pour préserver les preuves ?

Non, il n'y a aucun besoin d'interdire à Alexandre de rentrer chez lui pour préserver les preuves. La procédure de « mise sous scellé » est largement suffisante !

Les victimes de violences conjugales, par exemple, ne sont jamais interdites de leur propre domicile !

Pour faire cesser ce scandale, il existe une solution.

Le contrôle judiciaire peut être levé par le procureur.

Mais pour cela, il faut absolument que des dizaines de milliers de citoyens se mobilisent.

Vous êtes plus de deux cent mille à recevoir mes emails.

Si chacun d'entre vous soutenait Alexandre et sa petite fille, la Justice n'aurait pas le choix que de lever cette interdiction.

Si chacun d’entre vous partageait cette pétition à 5 personnes, nous pourrions atteindre, en quelques jours, 1 million de soutiens.

Alexandre et sa fille pourraient retourner chez eux tranquillement, retrouver leur maison et leurs affaires en attendant un procès qui s'annonce difficile psychologiquement.

J'ai donc besoin de vous, Alexandre a besoin de vous, pour que la Justice relève son contrôle judiciaire et lui permette de rentrer chez lui immédiatement.

Vous pouvez le faire en signant la pétition en soutien à Alexandre.

JE SIGNE

Avec tout mon dévouement,

Pierre-Marie Sève
Directeur de l'Institut pour la Justice

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