La justice française en 2016 :
Les tueurs de policiers en liberté
et les victimes en prison
Chère Madame, cher Monsieur,
Ce que j’ai à vous dire est urgent… et très important.
Votre choix est simple :
Vous pouvez fermer cette page maintenant, et vous rendrez de fait un grand service aux juges laxistes et à leur lobby, le syndicat de la magistrature.
Ou bien vous pouvez écouter en quelques minutes ce que j’ai à vous dire. Vous pourrez alors rétablir la balance de la justice, aujourd’hui en votre défaveur.
Vous ne pouvez pas imaginer le niveau atteint par l’horreur judiciaire aujourd’hui.
Voyez vous-même, avec ces deux faits divers révélateurs :
Les tueurs de flics en liberté.
Tout a commencé le samedi 21 février 2009, dans une cité de la Courneuve.
Une bagarre de rue éclate entre plusieurs bandes rivales. Une véritable bataille rangée, entre des bandes rivales de délinquants.
Au milieu, un gardien de la paix.
Il enquête sur les marchands de sommeil au sein de la cité. En effet, des bandes extorquent en masse les habitants des logements précaires.
La zone a beau être « sensible », tout le monde devrait avoir le droit à la sécurité et à la justice. C’est pourquoi ce policier se démenait corps et âme.
La bataille qui fait rage dehors risque de faire des victimes. Il y a peut-être des enfants dans la rue. Les bandes sont armées, et s’apprêtent à s’entre-tuer.
Son sang ne fait qu’un tour : il sort son insigne et s’interpose.
Bien mal lui en a pris. Il est roué de coups. Un homme lui arrache son arme de service… et lui tire une balle dans la tête.
Le policier s’effondre. Mort. Quand ses collègues retrouveront sa dépouille, 14 douilles seront retrouvées.
Dans un premier temps, la justice semble faire son travail.
Les policiers ne peuvent pas laisser passer ce meurtre.
Ils se démènent et finissent par trouver le tueur. Ils le traînent devant la justice.
Et celle-ci condamne le « tueur de flic » à 20 ans de prison pour meurtre en 2011. Un minimum pour un homme qui a abattu un policier de sang-froid.
Cependant, le criminel fait appel. Il veut être rejugé, considérant sûrement la peine comme trop élevée pour un tel assassinat.
Jusqu’en 2015, ce meurtrier reste derrière les barreaux de la prison. Le procès en appel attend toujours. La justice est débordée.
Puis, en septembre dernier, la chambre de l’Instruction d’Evry juge déraisonnable le délai d’attente de l’appel.
Il est donc décidé de libérer ce meurtrier « présumé ».
Aujourd’hui, un tueur de flic « présumé » est en liberté dans « l’attente » de son procès en appel. Rappelez-vous : il a été condamné la première fois à 20 ans de prison par la cour d’assises. Les chances qu’il soit condamné à nouveau en appel sont fortes.
Mais pendant ce temps, il est libre de continuer ses basses œuvres.
Au même moment, les victimes trainées devant les tribunaux et condamnées.
Tout le monde ne semble pas logé à la même enseigne devant les tribunaux :
Le 12 décembre dernier, un homme de 74 ans est poursuivi pour une tentative de meurtre après s’être défendu face à un cambrioleur.
Oui, vous avez bien lu : après s’être défendu.
Voici les faits objectifs. L’homme tente de repousser le cambrioleur à coup de bâton, en vain. Il ne lâche pas l’affaire. Il pense sûrement avoir affaire à une personne âgée et fragile.
Alors la victime attrape son fusil, chargé de balles en caoutchouc… et blesse le cambrioleur au cou.
La victime est poursuivie pour avoir tenté de tuer le cambrioleur… avec une balle en caoutchouc.
Mais ce n’est pas tout.
Le 16 décembre dernier, un agriculteur du Béarn a été condamné à payer 2000 euros… à ses propres cambrioleurs.
Son « tort » ? Avoir percuté à pleine puissance le fourgon des voleurs avec son tracteur.
Je vous laisse seul juge : la justice relâche des tueurs de policier « présumé »… et condamne des victimes de méfaits parce qu’elles osent se défendre.
Je ne tolère plus ce « deux poids, deux mesures » ! Les victimes ne trouvent aucune compassion devant la justice – pendant que les délinquants ont toutes les excuses.
Et c’est la raison pour laquelle je vous écris aujourd’hui.
Permettez-moi de me présenter.
Je m’appelle Axelle Theillier. Je suis une mère de famille, et comme vous, je suis inquiète pour la sécurité de mes enfants.
Aussi, j’ai décidé de m’engager. Je suis présidente de l’Institut Pour la Justice (IPJ) – la seule association française qui se bat au quotidien pour une justice qui protège les victimes.
Je vous ai envoyé cette vidéo pour une simple raison : vous avez été sélectionné pour participer à une grande enquête, le Referendum National sur la Justice.
Il est conçu pour porter votre parole devant l’Assemblée Nationale, le Sénat et le Ministère de la Justice. Il est organisé par l’Institut pour la Justice.
En effet, il me semble qu’on ne vous demande pas souvent votre avis sur les agissements de notre justice – un comble dans un régime démocratique.
En participant à ce Referendum aujourd’hui, nous porterons votre voix et celle de millions d’autres Français jusqu’au sommet de l’Etat. Votre participation est donc vivement attendue : c’est l’occasion ou jamais de faire entendre votre voix à ceux qui font la sourde oreille.
Prendrez-vous 10 minutes pour réformer la justice en perdition ?
Tout ce que vous avez à faire est simple :
Regardez cette vidéo jusqu’au bout. Elle vous donne les faits – et seulement les faits – sur l’état de notre justice. Vous n’y trouverez ni biais, ni aucune influence.
Les faits, rien que les faits, tels qu’ils sont racontés quotidiennement dans la presse nationale et régionale.
En faisant cela, vous ferez savoir à ceux qui nous gouvernent ce que vous pensez vraiment. Nous enverrons ce Referendum au Président de la République ; au Premier Ministre ; au Ministre de la Justice ; aux Parlementaires ; et à tous les partis politiques.
Ainsi, ils ne pourront plus dire qu’ils ne savent pas ce que vous pensez. Ils seront obligés de vous écouter : si nous sommes des millions à remplir le Referendum, ils ne pourront pas faire abstraction de nos voix.
Après tout, dans une démocratie, le peuple élit les gouvernants – et les élections approchent. Profitons de ce moment pour peser dans le débat.
L’expérience montre que les élections sont le meilleur moment pour faire passer de grandes réformes.
Songez-y un instant : Mitterrand avait promis l’abolition de la peine de mort en 1981 ; Sarkozy avait promis les peines planchers en 2007 ; Hollande avait promis une taxe à 75% sur les hauts revenus en 2012.
À chaque fois, ces réformes sont passées dans la foulée des élections. La morale ? Vous pouvez forcer la main aux candidats. Voici comment.
Avant de commencer, une mise en garde.
Avant de vous révéler quelques faits sur l’envers du décor judiciaire français, ses hypocrisies, ses insuffisances et ses mensonges, je dois vous mettre en garde :
- Tous les faits que vous allez voir sont réels. Ils sont tous tirés des colonnes faits divers de la presse nationale et régionale.
- Ces faits sont représentatifs du paysage judiciaire français. Ils ne sont pas l’exception – ils sont la norme.
Les informations que vous vous apprêtez à découvrir sont choquantes. J’insiste : les actes ont vraiment eu lieu et il y a eu de vraies victimes derrière les mots.
En conséquence, je vous conseille d’éloigner vos enfants ou les personnes sensibles de votre écran.
C’est fait ? Vous êtes prêt(e) ? Alors, allons-y.
Voici la vision cauchemardesque que les médias tentent désespérément de vous cacher.
1. La pédophilie à l’école est un sujet tabou.
Dans les affaires précédentes, les enfants ont été écoutés. Mais vous devez savoir que ce n’est pas toujours le cas, encore aujourd’hui.
Ce drame a eu lieu en avril dernier. Nous avions un magnifique printemps.
Pourtant, Constance, âgée de trois ans et demi, voulait absolument mettre ses collants pour aller à l’école. Sa maman n’était pas d’accord. Elle sait qu’avec la chaleur, sa fille ne serait pas à son aise.
« Après avoir longuement pleuré, elle a fini par expliquer que son maître allait encore "regarder sa culotte" ».
L’article continue :
« La machine judiciaire se met en marche. Police, dépôt de plainte, expertise psychologique… "La psychologue affirme qu’elle avait subi des attouchements sexuels" raconte la maman ».
En temps normal, vous devriez espérer que le professeur soit suspendu à titre conservatoire le temps de l’enquête. Quoi de plus normal ? En effet, on parle quand même de la sécurité des enfants face à un pervers potentiel.
Pourtant, l’inspection académique a pris une décision très différente :
« La fillette est très jeune. Aucun élément matériel ne nous a été communiqué qui aurait pu conduire à une suspension. Il est important de faire attention à toutes les alertes. Mais aussi d’être prudent dans les décisions à prendre lorsqu’il n’y a pas de preuve. » précise auprès de 20 minutes l’inspecteur d’académie.
Pas de preuve. Voilà l’argument de l’inspecteur d’académie. Tout en finesse.
Après tout, il est vrai que la psychologie est une science inexacte. Il peut y avoir des erreurs. C’est pourquoi, dans le doute, l’inspection d’académie préfère maintenir un pédophile potentiel.
Pire encore :
« L’inspecteur d’académie des Hauts-de-Seine entrevoit déjà un « classement sans suite » de la plainte ».
Vous avez bien lu : l’inspecteur d’académie prend les devants sur la justice, et amnistie le suspect avant même que l’enquête soit terminée.
Est-ce cela que nous appelons « esprit de corps » ? Je ne sais pas.
Pouvons-nous laisser passer pareilles horreurs ? Rester les bras croisés, sans rien faire, en attendant qu’il y ait sans cesse d’autres victimes ?
Voilà pourquoi votre participation au Referendum est cruciale. Il nous faut porter la voix de la majorité silencieuse – votre voix, ainsi que celles des autres Français ignorés par les médias - face aux inconséquents politisés.
Ces derniers ont du sang sur les mains. Mais pas seulement : parmi tous les actes criminels, il y en a un qui connaît une explosion sans précédent dans toute l’histoire de France : le viol.
2. Un viol toutes les 4 minutes – 1 à 2% des violeurs condamnés.
Selon le journal Le Figaro, un viol est déclaré toutes les quarante minutes.
Quarante minutes ou quatre minutes ?
Je me suis posée la question à la lecture de l’article. Un viol toutes les quarante minutes est déjà un chiffre effrayant.
Et puis j’ai compris.
Le mot important est « déclaré ». Quand le Figaro annonce un viol toutes les quarante minutes, il s’agit d’un viol déclaré.
Le journal Le Point révèle le pot aux roses :
« Les enquêtes de victimation attestent que le taux de plainte pour viol est inférieur à 10% » explique au journal Christophe Soullez, le directeur de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).
Pourquoi si peu de plaintes pour un crime aussi traumatisant ?
Parce que la justice ne fait pas son travail. Le même observatoire révèle un autre chiffre effrayant dans le Nouvel Observateur :
« Ce que nous savons avec certitude, c’est que le nombre de viols est beaucoup plus important que les plaintes, au moins 10 fois plus. De même, nous savons que l’abandon des victimes est la norme… »
« … Et que l’impunité de ces crimes règne en maître : 1 à 2% des violeurs seulement seraient condamnés. »
Les victimes n’ont donc aucun intérêt à se manifester. De toute façon, le violeur ne sera pas condamné.
Quand bien même il le serait, les juges utilisent une alternative juridique qui humilie un peu plus la victime. En effet, les faits retenus ne seront pas le viol – mais l’agression sexuelle.
La différence est de taille : l’agression sexuelle est censée être punie de 5 ans d’emprisonnement – le viol, 15 ans.
Ce procédé est utilisé presque systématiquement pour désengorger les tribunaux, incapables de faire face à l’épidémie de viols qui sévit en France. Cela conduit de fait à minorer la condamnation des violeurs.
Vous comprenez pourquoi je vous exhorte à participer.
Ce genre d’affaires ne doit pas se reproduire – et la manière la plus efficace est de forcer les politiques à rétablir l’équilibre de la balance judiciaire, en faveur des victimes.
Je suis sûr que vous vous posez une question légitime.
« Comment avons-nous pu en arriver là ? »
Hélas, c’est simple : la justice ne condamne pas vraiment les criminels.
3. Encore en liberté en étant condamné une fois tous les 3 mois !
Le journal La Dépêche ouvre sa rubrique faits divers sans tabou :
« Revoilà une fois de plus le jeune Jason devant le tribunal : il a l’habitude, c’est la 46e fois. 23 ans à peine, et déjà 45 condamnations à son casier judiciaire. À peine sort-il de prison qu’il remet le couvert. »
Vous avez bien lu : 46 condamnations à 23 ans ! En admettant sa première condamnation à l’âge de 13 ans (le minimum en France), il a été condamné une fois tous les 3 mois.
Comment est-ce possible ? Dans cette seule affaire, il a été condamné à un an et demi de prison ferme. Le journal ne peut que reconnaître qu’il va…
« … De délits en récidive de récidive de récidive. »
La liste commence :
« Cette fois, il était poursuivi pour vol de voiture avec violence, vol de voiture tout court, filouteries de carburant, circulation sans permis. »
« Les faits de vol, faute de preuves suffisantes, sont requalifiés en recel de vol, avec une peine plus légère. »
46 condamnations à 23 ans ! Et à chaque fois, de manière automatique, il a été libéré. Au long des 46 procès, aucun juge n’a tiré la moindre conclusion.
Vous connaissez le remède – votre participation au Referendum, comme celle de milliers de Français permettra d’inverser la vapeur.
En agissant aujourd’hui, vous pourrez mettre fin à la guerre exercée par les délinquants, faute de répression pénale adéquate.
4. Quand un expert psychiatre considère comme sain d’esprit le meurtrier de votre enfant.
Imaginez que vous placiez votre enfant en pension, ou dans un internat.
Cela lui permettra de se consacrer pleinement à étudier ses cours.
Pourtant, c’est bien ici que votre enfant pourrait subir les pires sévices. Violé, assassiné, frappé de 17 coups de couteau acharnés, et son corps partiellement brûlé pour faire disparaître les traces.
Une famille a bel et bien connu ce calvaire : Agnès Marin a été sauvagement assassinée dans son collège.
Vous apprenez rapidement que tout ceci aurait pu être évité. Le journal Le Figaro raconte :
« Mathieu a comparu pour le viol d’une autre jeune fille, commis dans le Gard quelques mois auparavant. C’est à la suite de ce premier crime qu’il avait été placé en détention provisoire. »
Le journaliste continue :
« Bien que ce viol ait été prémédité, et même scénarisé selon un rituel très inhabituel, surtout pour un individu de son âge, un expert psychiatre désigné par la juge d’instruction avait affirmé sans détour que le sujet ne présentait aucune dangerosité. »
Un viol d’une violence inouïe correspond-il à votre définition de « aucune dangerosité » ?
Même l’avocat général du procès en première instance avait reconnu son incompréhension de la décision de justice !
« Les faits auraient-ils pu être évités ? Je me sens totalement solidaire de mes collègues, car je sais combien la décision est solitaire et combien les enjeux sont complexes. Mais je ne peux pour autant me dérober à l’examen lucide du dossier. »
Elle résumait l’affaire en une seule question :
« Qui a permis au meurtrier d’être livré à lui – même dans une réserve de trente filles » comme a un dit un témoin ? »
D’où l’importance vitale d’agir aujourd’hui.
Les affaires que vous venez de voir ne sont qu’une petite partie des errements judiciaires. En effet, les dysfonctionnements s’aggravent d’année en année.
Finiront-ils par devenir la norme ? Nous devons réagir, et vite !
Si vous ne me croyez pas, jugez-en par vous-même. Les portes des prisons sont grandes ouvertes. Ou tout comme.
Une évasion par jour en France
En octobre dernier, les journalistes de la radio RTL annonçaient un chiffre effrayant : un prisonnier s’évade presque chaque jour en France.
Pour découvrir ce chiffre, il a fallu attendre une succession d’affaires impensables dans un pays avec une justice saine :
Le 11 septembre, un détenu de la prison de Fresnes est transféré à l’hôpital Kremlin-Bicêtre pour une visite médicale de routine. Deux complices l’attendaient. Ils ont aspergé les policiers de lacrymo, et le prisonnier a pu s’échapper.
Le 20 septembre, c’était un prisonnier faisant l’objet d’une fiche S. Vous le savez peut-être, la fiche S signifie « sûreté de l’Etat ».
Le 6 octobre, c’est un trafiquant de drogue qui s’évade durant un tournoi de boxe inter prison. Celui-ci avait lieu à l’extérieur Vous avez bien lu, il est sorti de prison pour participer à un tournoi de boxe, payé par vos impôts. Cela s’appelle un « Programme de réinsertion ».
Le même jour, une autre évasion a eu lieu à la prison de Réau, en Seine-et-Marne. Cette prison, ouverte en 2010, est pourtant présentée comme un modèle de sécurité.
Le 8 octobre, un détenu s’évade lors d’une promenade à vélo.
Et je pourrais continuer cette liste jusqu’à aujourd’hui. Une évasion chaque jour, rendez-vous compte !
Avouez qu’il y a de quoi se poser des questions. Comment pouvons-nous accepter qu’un détenu s’évade chaque jour en France ?
Est-ce du laxisme ? De l’incompétence ?
Le criminologue Xavier Raufer pointait récemment la cause de l’inefficacité judiciaire:
« L’actuelle perte de contrôle est attribuée au laxisme d’une justice en perdition. (…) Le problème n’est même plus la passion de la garde des sceaux pour une culture de l’excuse en faillite…
… C’est celui de son incompétence et de son entourage. Un amateurisme tel que chaque jour, vingt faits indéniables montrent que l’appareil judiciaire se disloque et menace désormais de couler. »
Pourtant, les médias vous disent que nous vivons dans un pays qui pratique le « tout carcéral ». Et pourtant :
20% des condamnations prononcées sont des peines de prison ferme.
100 000 peines de prison sont en attente d’exécution, faute de place.
Dans les faits, les peines inférieures à 2 ans de prison ferme ne sont que très rarement exécutées en prison.
Vous l’avez vu avec les affaires que je vous ai présentées : une condamnation supérieure à 2 ans de prison signifie un acte d’une extrême gravité, tant les juges usent et abusent de peines alternatives.
De plus, ce serait oublier les remises de peines à gogo. Des détenus condamnés à 15 ou 20 ans de réclusion criminelle sortent au bout de 7-8 ans.
Pourtant, malgré les intentions les plus « humanistes » possibles… … La France est souvent condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour des conditions de détention dégradantes.
Il est vrai que de nombreuses prisons françaises sont surpeuplées. Fin 2015, il y avait 66 121 détenus pour 57 775 places. D’ailleurs, l’Institut pour la Justice est la seule organisation à demander 30 000 places supplémentaires pour lutter contre la surpopulation carcérale.
« La vie en prison reste vivable sans Nutella »
Mais les détenus français ne semblent pas si mal lotis. Voyez-vous-même :
Salles de musculation, télévisions à écran plat, jeux vidéo, ordinateurs sont accessibles dans toutes les prisons de France, sans exception.
La télévision, qui est facturé de 1 à 5 € par jour à l’hôpital ne coûte aux détenus que 8 euros par mois.
Le syndicat Force-Ouvrière Pénitentiaire de Dordogne dénonce une situation inacceptable. Pendant que des parents de plus en plus nombreux se privent pour offrir un pot de nutella à leurs enfants… … les prisonniers bénéficient de subventions (vos impôts) pour acheter des produits de consommation courante. Il faut le lire pour le croire ; c’était dans le journal Sud-Ouest:
« Il s’agit d’une compensation mise en place il y a quelques années pour aligner les prix des produits vendus aux détenus dans les prisons. Aujourd’hui, l’administration vend donc moins cher qu’elle n’achète, d’où la nécessité de compenser :
« On est en train d’admettre qu’un détenu profite de subventions pour manger du Nutella à la louche ! » s’emporte Thierry Dumonteil, qui suppose que « la vie en prison reste vivable sans Nutella ».
Pire encore : l’enveloppe augmente d’année en année : pour les seules prisons de Dordogne, « 400 000 euros en 2013 et 526 000 euros en 2014. »
Une progression qui exaspère le syndicaliste. « Cette enveloppe, créée de toutes pièces par de gentils bobos, n’a jamais été financée mais constituée en piquant à droite à gauche. »
De l’aveu même des détenus : la prison, une colonie de vacances
Les détenus s’en vantent eux-mêmes ! Regardez : ils possèdent des smartphones, et postent les photos sur les réseaux sociaux.
Les journalistes de Metro et du Midi Libre rapportent :
« Sur les photos visibles par tous sur les réseaux sociaux, on aperçoit des détenus fumant des joints ou des narguilés, prenant des bains dans des piscines gonflables.
Ils prennent des poses, que ce soit dans leurs cellules, dans les salles de sport, ou dans les cours de promenade. Des odeurs de cannabis embaument régulièrement les couloirs.
Selon les surveillants, la prolifération des smartphones en prison a été accélérée avec l’article 57 de la loi Taubira, qui interdit la fouille systématique des prisonniers après les parloirs.
De plus, l’administration ne prononce souvent qu’en sursis pour les possessions de téléphone, alors qu’il y a dix ans, un simple portable valait un séjour disciplinaire.
(…)
Bref, des photos et des vidéos de ce qui s’apparente à une véritable colonie de vacances où tous affichent ce qui semble être de la joie de vivre. »
Cher lecteur, il est maintenant temps de dire ce que vous avez à dire.
C’est à ce titre que vous avez reçu cette invitation à participer au referendum pour la justice. D’ici quelques instants, vous pourrez remplir le questionnaire.
Votre participation au referendum est vivement attendue
Mais avant, j’aimerais vous expliquer pourquoi il est vital que vous participiez.
Sans votre participation, votre opinion ne sera pas représentée. Les politiques continueront à agir sans votre consentement.
Je le répète : le seul moyen de mettre fin à l’incompétence et au laxisme de la justice est de participer au referendum national sur la justice aujourd’hui.
Vous n’avez besoin que de quelques secondes : vous répondrez à quelques questions par « OUI » ou par « NON ». Il n’y a ni bonne, ni mauvaise réponse – seulement votre avis sur la justice.
Les questions que je vous pose concernent toutes des réformes simples, qui pourraient être votées demain avec votre appui.
Pour cela, il me faut votre soutien. Si nous sommes des millions à répondre, nos gouvernants seront obligés de le faire.
Rappelez-vous : nous sommes à un an de plusieurs échéances électorales majeures.
Comment des millions de citoyens peuvent changer la donne
Depuis 2007, l’Institut pour la Justice se bat pour une justice plus ferme et plus de droits pour les victimes.
Et force est de constater qu’avec l’appui de gens comme vous, nos actions ont porté leurs fruits :
2009 : Donner un statut à la victime au sein du procès pénal : C’était en 2009. 160 000 personnes ont répondu à notre précédent referendum national sur la justice. En conséquence, une loi a été votée pour améliorer le statut des victimes.
2012 : Forcer les candidats à prendre position sur la justice : 2012, l’élection présidentielle. Le sujet de la justice était totalement éclipsé par les médias, jusqu’à ce que 1,7 millions de personnes signent le Pacte pour la Justice 2012 de l’Institut pour la Justice. Les candidats ont été obligés de clarifier leurs propositions en matière de justice, et plusieurs ont directement repris nos propositions.
2013 : Combattre l’extrémisme et la politisation des magistrats : En 2013, la France découvre avec effroi le mur des cons. Des membres du syndicat de la magistrature avaient concocté une fresque des personnes à abattre, comme Xavier Bébin, notre secrétaire général ou des parents de victimes. La raison ? Ces personnes s’opposent au laxisme organisé.
2014 : Empêcher la suppression de la rétention de sûreté : C’était la dernière lubie de Christiane Taubira. Mais grâce à la mobilisation, la rétention de sûreté, qui concerne les criminels les plus dangereux, a été maintenue.
2015 : Mettre fin à l’impunité des squateurs illégaux : Nous avons participé à l’écriture de la loi n°2784. Les propriétaires ont maintenant le temps nécessaire pour faire expulser les squatteurs illégaux pris en flagrant délit, au lieu de 48 heures auparavant. Le scandale vécu par Maryvonne, 82 ans, chassée de chez elle par des squatteurs, ne peut plus arriver.
Grâce à ce nouveau referendum sur la justice, que vous vous apprêtez à remplir, nous pourrons pousser les réformes que vous demandez.
Les résultats seront évidemment rendus anonymes. Nous garantissons que votre vie privée et vos opinions personnelles resteront vôtres. C’est une condition essentielle pour pouvoir dire ce que l’on a sur le cœur.
Ce referendum va-t-il vraiment servir à quelque chose ?
Oui, car nous porterons votre volonté – ainsi que la volonté de millions de Français. Comment ?
En diffusant largement les résultats. Ils seront adressés aux médias, au ministère de la justice, au gouvernement, au premier ministre, à la présidence de la République, mais surtout… aux parlementaires… et à tous les partis politiques.
Ces derniers pourront ainsi s’appuyer sur vos opinions pour faire leurs propositions.
Et si nous sommes suffisamment nombreux, ils auront un argument décisif pour convaincre leurs pairs de les appuyer: la démocratie directe aura parlé.
Le choix n’appartient plus qu’à vous : vous pouvez continuer à vous plaindre de cette justice et quitter cette page ; ou bien prendre encore deux petites minutes pour participer à ce referendum national sur la justice.
De plus, et c’est absolument vital, je vous demande de faire un don à l’Institut pour la Justice, après avoir rempli votre referendum. Le montant est libre, et vous ne donnez que si vous en avez envie.
Mais sachez que votre soutien est indispensable. Sans votre participation, il nous sera impossible d’obtenir des résultats concrets. En effet, pour porter votre parole, le travail s’annonce intense. Il nécessite des moyens humains et matériels conséquents.
Ces combats qu’il faut mener au quotidien, à chaque instant…
Pour que le referendum ne reste pas lettre morte, nous devons préparer :
Les recherches et les publications – pour appuyer votre opinion avec des éléments juridiques. Ce travail est nécessaire pour convaincre nos gouvernants d’agir. Il nous faut montrer que vos opinions sont partagées par de grands experts judiciaires.
Ces experts analysent les problèmes en toute indépendance, et produisent chiffres et statistiques qui permettent de faire des propositions de réformes concrètes et crédibles.
Nos études sont des références pour les médias et les élus. En conséquence, nos experts sont audités régulièrement à l’Assemblée Nationale ou au Sénat.
Les relations presses – pour informer et sensibiliser sur les problèmes de la justice française. Les opinions minoritaires, laxistes, sont mises en avant – tandis que votre opinion, que je sais majoritaire, trouve un écho limité.
Il est donc indispensable de produire un travail solide auprès des journalistes. Il faut les contacter régulièrement, leur parler de nos dernières avancées et études.
Ainsi, ils pourront reprendre et diffuser nos idées auprès du grand public. En 2014 et 2015, nous avons ainsi obtenu des dizaines de passages médias, notamment à la télévision ou à la radio.
Vous devez en être conscient : seul des professionnels aguerris peuvent offrir des résultats tangibles sur ces volets.
… Sans oublier le devoir d’informer les Français
Mais ce n’est pas tout ! Nous organisons aussi :
L’information des élus – pour que votre opinion se traduise en lois et en actions. À chaque loi pénale votée, notre bureau assure une présence permanente auprès des parlementaires. Nous mettons à leur disposition études et experts.
Les conférences professionnelles – pour informer les professionnels. De la même manière, nous organisons des groupes de travail et des colloques. L’information est la meilleure réponse à apporter à la propagande subventionnée des lobbys laxistes.
Les réunions publiques – pour informer la population. Elles permettent aussi de mettre les élus locaux face à leurs responsabilités dans la criminalité. Juristes, avocats ou victimes témoignent des problèmes du système judiciaire français.
Un bureau national – pour porter votre voix jusqu’au sommet de l’Etat. Une telle cause nécessite un bureau national pour coordonner les efforts. Nous avons besoin de bureaux, de lignes téléphoniques, d’un secrétariat, d’un site Internet, etc.
Pourquoi votre participation est indispensable
Nous faisons tout ceci au quotidien, sans un seul centime d’argent public – nous ne touchons aucune subvention. Nous pouvons ainsi affirmer être indépendant, apolitique, apartisan.
Nous ne dépendons que de vous. En conséquence, nous défendons la justice telle que vous la voulez. Mais cette indépendance a un coût, vous vous en doutez :
Nous ne sommes financés que par des gens comme vous, soucieux de protéger les victimes, et d’être protégé par la justice.
C’est pourquoi je me permets de vous demander un soutien régulier. C’est le seul moyen de mener ce referendum à bon port.
Après avoir répondu au referendum national sur la justice, vous pourrez faire un don à l’Institut pour la Justice. Vous n’y êtes pas obligés. Mais vous devez être conscient que sans votre aide, nous ne pourrons pas faire grand-chose.
Vous pouvez décider de donner 3, 5, 10 ou même 20 euros chaque mois. Donnez plus si vous le pouvez. Participez selon vos moyens.
J’insiste : notre combat pour une justice juste ne dépend que de vous. L’issue de cette bataille dépend de chacun d’entre nous.
La question est simple : sommes-nous prêts à consacrer quelques euros par mois pour obtenir une justice qui protège la victime et condamne le coupable ?
Vous faites maintenant face à un dilemme cornélien
En effet, voici le dilemme que vous avez aujourd’hui devant vous :
Vous pouvez ne rien faire ; continuer à vaquer à vos occupations, fermer cette page, et laisser la situation se dégrader encore un peu plus. Certains commencent à parler de « balkanisation » de la France, tant la situation devient explosive.
Les cambriolages et les agressions continueront à augmenter, les braquages seront plus nombreux, tout comme les viols. Enfin, nous prendrons de plein fouet les conséquences du terrorisme.
C’est une possibilité. Il y a une autre possibilité :
Vous pouvez agir ; soutenir une immense initiative de démocratie directe, organisée de façon professionnelle. Vous pouvez ajouter votre voix et votre aide à celles de dizaines de milliers d’autres citoyens, pour faire pression sur le pouvoir.
Ensemble, nous pourrons mettre en place les réformes pénales qui s’imposent. Nous pourrons réduire la criminalité en instituant une véritable peur – celle d’être vraiment condamné à des peines justes face aux dégâts causés aux victimes.
Quel est votre choix ?
En cliquant sur le lien ci-dessus, vous pourrez donner votre avis.
Comment cela va-t-il se passer ? C’est simple : vous aurez une courte liste de questions ; y répondre ne vous prendra qu’un petit instant.
Vous pourrez y répondre par « OUI » ou par « NON ». Il n’y a pas de mauvaise réponse – vous vous exprimez en totale liberté. Il vous suffira de suivre les instructions pour valider vos réponses – et nous nous occupons du reste.
A vos réponses, nous ajouterons celles apportées par des milliers d’autres Français.
Alors nous enverrons ce Referendum au Président de la République, au Premier Ministre, au Ministre de la Justice, aux Parlementaires, et à tous les partis politiques – bref, à tous ceux concernés par votre opinion.
Ensuite ?
C’est tout aussi important. Après avoir rempli votre Referendum, vous serez redirigé vers une page Internet entièrement sécurisée, où vous pourrez faire un don mensuel à l’association, du montant de votre choix.
Nous vous proposons notamment de faire un don régulier par SEPA. Il s’agit de la méthode la plus facile et la plus sécurisée pour faire un don.
En effet, cela permet de supprimer les intermédiaires numériques, et donc garantit votre sécurité. Vous pouvez l’annuler à tout moment, en contactant simplement votre banque.
Sans votre aide, nous ne pourrons pas mettre tout en œuvre pour défendre votre opinion. Pour autant, je veux être clair : vous n’avez strictement aucune obligation de le faire.
Il s’agit d’un choix personnel, qui vous appartient à vous uniquement. En aucun cas, vous ne devez-vous sentir forcé de soutenir notre association.
Tout ce que je peux vous dire, c’est que vous ferez vraiment une différence pour notre pays, pour vos enfants, vos petits-enfants, et toutes les générations futures en apportant votre aide à notre cause – rétablir la balance de la Justice dans notre pays.
Vous recevrez un compte-rendu précis de l’usage de votre don. Vous saurez quelles actions et quels résultats ont été obtenus grâce à votre soutien.
En plus, vous aurez à votre disposition le rapport annuel de notre association, et sachez enfin que les comptes de l’Institut pour la Justice sont certifiés chaque année par un Commissaire aux Comptes agréé.
Je veux que vous puissiez savoir ce qui a pu changer grâce à votre don – et que nous n’aurions pas pu faire sans vous ; je veux que vous puissiez vérifier la bonne gestion de l’association.
C’est pourquoi je vous enverrai aussi, si vous le souhaitez, le bulletin « Droit&Liberté ». Vous saurez instantanément où nous en sommes pour mettre en place une justice respectueuse des victimes, et condamnant les délinquants à une peine juste pour la société.
Il n’appartient qu’à vous de faire ce choix.
Un don de 3, 5 ou 10 euros par mois peut radicalement changer les choses. Vous pouvez décider de donner plus, si vous en avez les moyens. L’important est de repousser les juges politisés et laxistes pour enfin défendre les victimes.
Depuis la création de notre mouvement en 2007, notre association a été soutenue par 70 000 bienfaiteurs individuels. Grâce à leurs dons, nous avons développé l’Institut pour la Justice.
Aujourd’hui l’association est, de très loin, la principale force en France pour rééquilibrer la balance de la Justice, en faveur des citoyens et des victimes.
Mais vous devez savoir ceci :
Nous n’avons pas de formule magique pour permettre à notre mouvement de continuer à exister et à agir. Pas plus aujourd’hui qu’à notre création, en 2007. Le pilier central de ce combat, c’est vous.
Vous en tant que citoyen concerné par la justice, comme tout un chacun. Vous en tant que parent, ou peut-être grands-parents, soucieux de la sécurité de vos enfants et petits-enfants. Vous en tant qu’individu qui pourrait avoir besoin d’une justice juste à l’avenir.
Et en ce sens :
Soit un grand nombre de citoyens responsables ont conscience de l’importance vitale de notre cause, et décident de nous soutenir notamment de manière régulière ;
Soit notre association devra arrêter, faute de moyens pour continuer le combat, et devra abandonner la justice aux juges qui insultent les victimes.
Tout dépend de ce que vous allez faire maintenant.
Vous êtes seul juge. Vous seul pouvez choisir.
Pour signer le referendum sur la Justice :
Je vous remercie d’avance de votre décision.
Avec tout mon dévouement,
Laurence Havel
Secrétaire nationale
Pour signer le Référendum sur la Justice, merci de cliquer ICI