Réclamons la construction de

40 000 nouvelles places de prison !

Vannes est une ville moyenne, tranquille, typique de ce que la France a de plus beau.

Ses murailles du Moyen-Âge, sa vieille ville, Vannes a été cité royale lors du Royaume de Bretagne. Les Vannetais sont fiers de leur région et de leur ville et on les comprend.

Mais Vannes est une ville qui change.

Le 8 mai dernier, un jeune homme de 19 ans, fiché S et condamné pour apologie du terrorisme, force un barrage de police au volant de sa voiture et se lance dans une course poursuite avec la police.

Il jette même une arme de poing par sa fenêtre, pour s’en débarrasser, celle-ci percute un policier à moto. Roulant à 180 km/h, il rate un rond-point, enfonce un autre véhicule avant de faire plusieurs tonneaux.

Il est arrêté avec son passager, fiché S également. Par miracle, le motard de police s’en sort indemne. Après vérification, le chauffard était sorti de prison il y a à peine un mois.

De l’autre côté de la France, à Besançon, une femme sort de l’hôpital. Elle est aide-soignante et achève ce 1er mai, une longue journée de travail, masque sur le nez.

En face de l’hôpital, le feu est vert pour elle, et elle s’engage sur le passage piéton. Tout d’un coup, un choc immense. Elle est projetée sur la chaussée, dure et encore chaude des premières journées de l’été.

Un véhicule, qu’elle n’a pas vu, a grillé le feu et l’a percutée violemment.

Le chauffard n’a pas de permis et il n’est que légèrement blessé. La femme, elle, a de nombreuses fractures et l’hôpital lui décerne 30 jours d’incapacité totale de travail.

C’est un miracle si le choc n’est pas plus grave pour l’aide-soignante. L'homme, lui, sortait tout juste de prison.

Direction l’Hérault, à Montpellier. En février dernier, la police découvre dans un immeuble miteux du centre-ville le corps d’Alaïs,18 ans et demi, sans vie. Cette jeune fille, tombée dans la prostitution, a été “massacrée” selon les mots de l’enquête.

Rouée de coups, poignardée et étranglée, son corps baigne dans le sang.

Devant l’horreur du meurtre, les policiers ont mis les bouchées doubles pour rattraper les coupables.

Un couple est d’abord arrêté. Puis un troisième suspect, déjà connu des services de police, originaire de Béziers et soupçonné très fortement d’avoir assisté à la scène dans l’appartement.

Il est lui aussi mis en prison, les indices laissant penser à une probable culpabilité.

Naturellement, la famille d’Alaïs espère des peines exemplaires.

Deux mois passent, quand un matin, dans sa cellule, le troisième suspect apprend qu’il sera remis en liberté. La famille d’Alaïs est en état de choc d’autant que le parquet n’a pas fait appel.

À Vannes, à Besançon et à Montpellier, ces trois hommes ont été libérés par UNE SEULE ET MÊME décision.

La décision de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, de libérer 12 000 prisonniers pendant le premier confinement.

Pourquoi ?

Parce que les prisons françaises sont PLEINES.

Le raisonnement du ministère était simple. Pendant le confinement, les prisonniers seront obligés de rester chez eux. Alors autant les libérer. Quel bon sens !

Pour les délinquants et les criminels, être chez soi, avec sa famille, ses amis, est-ce vraiment l’équivalent de la prison ?

Quelle impression de la justice vont garder ces criminels ? Que la prison ce n’est jamais vraiment la prison !

Qu’en France, quand on est condamné à une peine de prison, c’est déjà rare d’y aller vraiment. Mais ensuite, quand on y va, on peut en sortir à TOUT MOMENT ! Épidémie, vice de forme, TOUS LES PRÉTEXTES SONT BONS !

Souvent, notre réflexe est d’en vouloir aux magistrats, qui condamnent les prisonniers à des peines ridicules. 2 mois de sursis pour une agression sexuelle, une libération au bout de 4 ans malgré une condamnation pour viol de 8 ans, un homme libre après 73 antécédents judiciaires qui menace une pharmacienne au couteau… Tous ces exemples sont réels et sont arrivés l’année dernière.

ET POURTANT.

Les magistrats ne sont pas les principaux responsables de ces situations inacceptables. En effet, les prisons françaises sont submergées par le nombre de « clients ». Comment condamner quelqu’un à aller en prison s’il n’y a pas de place pour lui ?

La France manque affreusement de prisons. Notre taux de prisonniers par habitant est inférieur à celui du Canada, du Luxembourg. Il est deux fois plus faible que la Nouvelle-Zélande ou que la République tchèque !

Pensez-vous que c’est parce que nous avons moins de délinquants que la Nouvelle-Zélande ou le Canada ?

Non. En France, il y a des individus dangereux qui ne sont pas en prison. Ils circulent tranquillement parmi nous, parmi nos enfants. Et ces individus dangereux sont TRÈS nombreux.


Cette situation DOIT cesser. L’IPJ portera cette pétition auprès de tous les candidats à l'élection présidentielle de 2022, je m’y engage.

Mais cette pétition n’aura de poids que si vous la signez.

Je compte sur vous,

JE SIGNE

Avec tout mon dévouement,

Axelle Theillier
Présidente de l'Institut pour la Justice

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